Politique

Bon, voilà, pour relancer un peu le débat :

Après quelques recherches, j'ai trouvé quelques chiffres sur le budget de l'état 2007 :
Emploi : 62 Md €
Enseignement (maternelle -terminale) : 60 Md €
Défense : 42 Md €
Enseignement supérieur et recherche 24 Md €
Intérieur : 16 Md €
Transports : 9 Md €
Ville et logement : 7 Md €
Justice : 6 Md €
Affaires étrangères : 4.5 Md €
Culture : 3 Md €
Ecologie : 3 Md €

Je n'ai pas trouvé la santé mais je pense que le budget doit être gros.

Y’a rien qui vous choque ?

si, moi l'écologie me choque. c trop haut !

non je déconne. je trouve ca beaucoup trop bas à l'heure ou chacun s'accorde à dire que la principale menace des années à venir est écologique.

1) Est-ce que qq'un trouve choquant la proposition de queen

de tirer des citoyens au sort pour émettre un avis critique sur les actions de leur mandat??? faut que je lise plus en détail la proposition, ms ca me semble pas si outrant que ca. On fait deja pareil avec les jurys populaires pour les procès.

2) Sarko, ok pour les renvois aux assises, mais faudra voir à relever le budget de la justice (on est, il me semble, au delà de la dixième place européenne sur ce plan!!!)... En meme temps, est ce vraiment utile de changer la loi???

3) j'en ai marre d'etre aux enchères.... proposer des trucs ok, trouver les sous c'est mieux.

4) Bayrou: premier ministre de l'ump ou du PS????

5) un livre assez interessant sur le règne chirac: l'irresponsable d'Hervé Gattegno. Instructif.

La défense : 10 ou 20Md€ de trop. Franchement l'annexion de la lorraine par le Liechtenstein par division aeroportée j'y crois pas. Ni le débarquement des troupes d'Al Quaida au Mont St Michel. Les 22-32M qu'il reste, c'est pour botter les fesses des gens qui cherchent à se botter les fesses dans le reste du monde. Quoi c'est pas cohérent? Ben enlevez tout alors.

ben ouais mais il faut en garder un peu pour payer les aller-retours de nos porte-avions soit trop vieux et pleins d'amiante soit trop court pour que des avions atterrissent dessus!!!! et ça, ça coute bonbon!!!

Sinon j'aurai une question pour vous tous. Je viens de tilter en regardant ces budgets, simple constat, que la justice et l'intérieur sont des budgets séparés. Il doit donc y avoir de très bonne raisons à ça.
Je les vois pas en fait, quelqu'un pourrait expliquer à mon humble personne pourquoi est-ce qu'on ne fusionne pas ces deux entités qui après tout sont quand même très intimement liées de par leur mission. Ils arrêtent pas de se taper mutuellement sur la gueule, pourtant ("ouais c'est les autres ils font pas leur boulot" ou, en face, "ouais c'est les autres ils font pas leur boulot"), et est-ce que ce serait pas un bon moyen de réconcilier tout le monde?
C'est peut être pour différencier la prévention de la répression, mais bon vu l'attitude de l'Intérieur en ce moment... Ben la différence est plus si marquée que ça à mon goût.
Voilà j'attends vos réponse parce que vraiment ça me questionne.

je pense que c'est essentiellement pcq le ministere de l'interieur est responsable de la sécurité et que l'aspect pénal bien que quelque part partagé entre interieur et justice, n'est pas le seul domaine de compétence de la justice qui statue aussi sur le civil et autre... et le but premier de la justice n'est pas la repression ms l'encadrement legislatif de la société. les tribunaux n'en sont qu'une partie je crois.
de plus constitutionellement aussi, les art. 64 à 66 de la constitution de la 5 eme republique, pronent une indépendance de la justice vis a vis de l'executif... meme si dans les faits le garde des sceaux subit necessairement l'influence de son gouvernement et par consequent peut jouer de pressions sur les magistrats...

autre truc bizarre, le conseil sup de la magistrature: "Le titre IX de la Constitution du 27 octobre 1946 institue un Conseil présidé par le Président de la République, dont le vice-président est le garde des Sceaux. Il est composé de six membres élus par l'Assemblée nationale, quatre magistrats élus par leurs pairs, et deux membres désignés, au sein des professions judiciaires, par le Président de la République. Les pouvoirs de ce Conseil sont alors étendus. Il propose au Président de la République la nomination des magistrats du siége ; Il assure la discipline et l'indépendance de ces magistrats et l'administration des tribunaux judiciaires. Il n'a pas exercé, en fait, cette dernière compétence."
moyen moyen niveau independance vis a vis de l'executif!!

voila voila j'espere que ca repond un peu a ta question

pour répondre.à Loic je crois que dans une democratie le pouvoir judiciaire doit être indépendant, du coup ca expliquerait peut-etre la séparation des deux ministeres....

un article de THE ECCONOMIST. la france vue de l'UK. J'ai trouvé ça intéressant:
http://www.economist.com/surveys/displayStory.cfm?story_id=8048265

have a nice week end you bitches!!

Un très bon article.
Maintenant voyons ce qu'on peux faire d'internet comme outil de communication électoral :

Tapez dans google la recherche "Iznogoud", vous savez, celui qui veux être calif à la place du calif... Un bon exemple de google-bombing.

Plus d'info ici :

http://www.zdnet.fr/actualites/internet/0,39020774,39364397,00.htm?xtor=1

Affligeant l'article de the Economist de Fred !
Whouaw ! :
"Regardez la chutte de l'ancienne grande puissance française, bolchévique et antimondialiste! ces fous de français doivent dés aujourd'hui arrêter la chutte libre de la France en prenant de vrai mesures libérales! Le libéralisme est la voie du bonheur sur terre ! Le libéralisme c'est l'école de la vie ! Ces idiots de mangeurs de grenouilles ne prennent même pas exemple sur les USA !! lol !

Et regardez tout l'argent qu'ils redistribuent ! Ils sont fous ! Il vaut mieux payer soi- même sa retraite et son assurance maladie! et ceux qui peuvent pas payer eux même? bein tant pis pour eux ! n'est il pas ?"

Les intentions de démagogie prêtées aux probables grands adversaires du deuxième tour soulèvent une question quant au rôle du politique. Les prises de positions fermes sur des sujets « proche des gens » contrastées par les flous sur les thèmes plus généraux engendrent une certaine ambigüité : le chef politique doit il être une force de proposition, un leader qui a des idées et les met en pratique, ou bien un être doué d’une force de synthèse qui en étant à l’écoute fait en sorte de contenter le plus grand nombre dans le respect de l’intérêt général ?
On voit rapidement on conduit l’application de la première proposition. Un chef qui règne.
A vrai dire, dans l’idéal, si l’attrait du pouvoir n’est pas la force motrice, la deuxième solution semble relativement séduisante. Répondre au besoin du peuple est quand même la fonction première de ses dirigeants. Et c’est là que la démocratie se mord la queue : à partir de quand le désir de bien faire son travail en tenant compte des doléances devient-il du clientélisme ? La réponse réside me semble-t-il dans la nature de la personne en charge du pouvoir ou aspirant à en obtenir la charge. Son but est-il le pouvoir ou le service ? Malheureusement la première option est celle qui prend le dessus dans nos société où le pouvoir est tant institutionnalisé, c'est-à-dire où il représente une fonction sociale suprême, même si le jugement des urnes peut à posteriori corriger le tir. Soyons naïfs et admettons que l’on se place dans le deuxième cas de figure. Etre à l’écoute constante permettrait-il vraiment de gouverner efficacement sans tomber dans l’immobilisme statut quotaire?
Toutes les voix méritent-elles d’être entendues ? Je veux simplement dire faut-il accorder, par exemple, le même crédit aux revendications communautaristes ou syndicalistes abusives qu’aux volontés de développement durable ou d’éthique ? N’est ce pas là justement le rôle du chef : décider en son âme et conscience, fidèle au caractère pour lequel il a été choisi, de qui est à écouter ?

Vous en pensez quoi ?